L'amniocentèse est un examen qui fait peur à de nombreuses femmes. Elle permet pourtant de déceler et de prévenir chez le bébé un certain nombre d'anomalies.
Qu'est-ce que l'amniocentèse?
L'amniocentèse consiste à prélever un peu de liquide amniotique dans lequel baigne le bébé. Elle est systématiquement proposée aux femmes de plus de 38 ans, et lorsque la mesure de la clarté nucale (voir notre article) est inquiétante. Une prise de sang avec des résultats anormaux peut aussi conduire à une amniocentèse. Celle-ci peut être pratiquée à partir de 15 semaines d'aménorrhées.
A quoi sert une amniocentèse?
Elle permet de dépister les anomalies chromosomiques du foetus et donc de mettre en évidence une trisomie 21. Elle permet aussi de révéler des maladies héréditaires liées au sexe ainsi que des malformations. Elle est aussi prescrite afin de surveiller les grossesses à risque élevé.
Comment l'amniocentèse se déroule-t-elle?
L'amniocentèse ne prend que quelques minutes : le médecin introduit sous contrôle échographique une aiguille longue et fine dans le ventre de la future maman, afin de prélever un peu de liquide amniotique (environ 20 ml). L'échantillon est ensuite envoyé au laboratoire pour être analysé. La future maman peut ensuite rentrer chez elle et doit se reposer le reste de la journée.
Les résultats sont connus après deux ou trois semaines. S'ils sont mauvais, et qu'une trisomie 21 est décelée, une IVG (interruption volontaire de grossesse) est envisagée.
Quels sont les risques?
Le risque principal de l'amniocentèse est que l'aiguille touche le placenta ou le bébé. Elle peut également entraîner dans de très rares cas une fausse-couche (0,5 à 1% des cas) ou une infection amniotique.